Dernières études sur la santé féminine
Endométriose : vers de nouvelles thérapies (2025)
Le documentaire « Endométriose, vers de nouvelles thérapies », diffusé sur ARTE, explore les avancées scientifiques et médicales face à une maladie qui touche une femme sur dix. Entre France et Allemagne, médecins et chercheuses y présentent des approches innovantes — du diagnostic salivaire aux traitements par ultrasons — offrant enfin de nouvelles perspectives à des patientes longtemps confrontées à l’incompréhension et à la douleur. Un film essentiel pour mieux comprendre et faire reconnaître l’endométriose.
« Règles et sport : un sujet qui fait tache ? » (2024)
Dans cet essai, Muriel Salle, maîtresse de conférences spécialisée dans l’histoire des femmes et les humanités médicales, examine pourquoi la question des règles et du cycle menstruel reste largement ignorée dans le monde du sport. Le livre interroge ce que cette occultation révèle de la place des femmes dans les pratiques sportives et dans la médecine du sport — et s’interroge sur la possibilité que la reconnaissance de cette spécificité féminine devienne non seulement une exigence d’égalité mais un véritable levier de performance.
« Briser le tabou des règles » (2023)
Avoir ses règles, aujourd’hui encore, est un sujet dont on ne parle pas. Demi-mots, sourires gênés, stratégies de dissimulation accompagnent ce que vit a priori chaque mois la moitié de l’humanité.
La sociologue Aline Boeuf a voulu découvrir pourquoi. Surtout, elle a souhaité mettre en lumière ce qu’un tel tabou pouvait avoir comme conséquences sur la vie des femmes, dans leurs activités du quotidien et, en particulier, dans le monde professionnel. Espace façonné et encore souvent dirigé par des hommes, quelles conditions offre-t-il aux travailleuses à cet égard ?
Comprendre la ménopause : symptômes, risques et traitements selon l’Inserm (2023)
La ménopause est une phase naturelle de la vie des femmes, marquée par l’arrêt définitif des règles, généralement entre 45 et 55 ans, et précédée par une périménopause de 2 à 4 ans.
Ce dossier Inserm expose les multiples symptômes associés (bouffées de chaleur, troubles du sommeil, sécheresse génito-urinaire, fatigue, etc.), les risques à long terme — tels que l’ostéoporose, les maladies cardiovasculaires et le déclin cognitif — et les options thérapeutiques disponibles. On y découvre que le traitement hormonal de la ménopause (THM), bien que moins utilisé qu’auparavant, reste une solution efficace sous certaines conditions, tout en comportant des risques qui nécessitent une évaluation personnalisée. L’article détaille aussi l’état de la recherche sur des alternatives plus sûres et des traitements non hormonaux, comme le fezolinetant ou les approches non médicamenteuses.
Le congé menstruel en France : que révèlent les salariées selon l’IFOP ? (2022)
Une enquête IFOP menée en septembre 2022 auprès de près de 1 000 salariées françaises révèle un fort soutien à l’instauration d’un congé menstruel : 66% y sont favorables et 64% des femmes concernées déclarent qu’elles y feraient recours.
Par ailleurs, l’étude met en lumière des réalités souvent sous-estimées : environ 53 % des salariées disent avoir des règles douloureuses, 35 % affirment que ces douleurs affectent négativement leur travail, et 37 % estiment que la gêne liée aux règles est minimisée dans leur entreprise. Cependant, beaucoup craignent que la mise en place d’un tel congé crée un frein à l’embauche ou à l’évolution professionnelle des femmes.
Précarité menstruelle en France : chiffres clés et opinions (2021)
L’étude OpinionWay x Règles Élémentaires (mai 2021) révèle qu‘1 femme sur 5 en France a déjà été confrontée à la précarité menstruelle, soit environ 20 % des femmes adultes. En dehors du vécu direct, beaucoup en connaissent dans leur entourage. L’étude met aussi en lumière un fort sentiment de tabou autour des règles :
- 57 % des Français·es jugent que c’est un sujet tabou dans la société.
- Seulement 47 % savent précisément ce que recouvre le terme “précarité menstruelle”.
Côté mesures, la population se montre largement favorable à des actions concrètes :
- 86 % soutiennent la mise à disposition gratuite de protections hygiéniques pour les personnes dans le besoin.
- Il y a aussi une forte demande pour que les entreprises rendent ces protections disponibles gratuitement à leurs salarié·es.
Enfin, le sondage souligne que l’absence de formation formelle sur les règles reste importante : beaucoup de Français·es n’ont jamais reçu d’enseignement scolaire ou institutionnel à ce sujet.
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